Légende vivante

Êtes vous prêt à plonger au cœur des forêts mythiques telles que Brocéliande ou Sherwood ? Imaginez entendre des bruits étranges à vos côtés, imaginez vous trouver au côté d’êtres fantastiques qui habitent ces lieux magiques.

Des lieux plus proche de nous comme les grottes de Milandre ou les bois du Fahy sont le théâtre de bien des histoires. Ces histoires devinrent des légendes, ces légendes devinrent des mythes et certaines choses qui ne devaient être oubliées furent perdues.

Mais un jour, un homme va redécouvrir que les histoires pour enfants on une part de vérité. Il s’appelait Leonardo, on dit qu’il venait d’une ville italienne, célèbre pour son volcan menaçant, connu pour son éruption du 24 août de l’an 79. Le Vésuve raya de la carte la célèbre Pompéi. Mais la ville dont je voulais parler est plutôt Napoli avec sa mer, ses plages, ses poubelles. Bref, Leonardo était un type bien bâti, certains pourraient dire, comme un euphoniste. Et même s’il roule en Peugeot plutôt qu’en Fiat 500, il n’en perds pas moins son tempérament latin et à toujours à cœur d’apprécier les jolies filles au regard de braise.

Leonardo aimait se promener dans notre région, découvrir de nouveaux endroits, photographier les beautés de notre nature. Il adorait se balader le longs des rives du Doubs, en s’imaginant dans la cité des elfes de Fondecombe, se perdre dans les champs des Franches-Montagnes en se croyant de retour dans la Comté ou encore explorer certaines grottes pour vivre tel les êtres des mondes souterrains décris par Jules Verne.

Il y a quelques mois il se décida pour une marche jusqu’au sommet du Mont-Terri. La montagne qui abrita un célèbre camp romain. Mais elle fut aussi un lieu de rencontre important pour les druides qui venaient à son sommet pour préparer potions et autres onguents. Pour ceux qui n’y sont jamais allé, vous pouvez y découvrir encore quelques vestiges et autres ruines, en particulier d’une tour médiévale.

Avant son départ, il croisa quelques membres de l’Ancienne d’Alle qu’il connaissait bien. Ils partaient pour une fête fédérale à St-Gall. Ils se réjouissaient de présenter leur travail sur les pièces travaillées pendant de longs mois.

Il semblerait que la pluie fût bien présentes et que certains membres on peu dormis, même avec des matelas pourtant des plus confortables. Mais l’histoire n’est pas là.

Avant de continuer, il est temps de faire entrer en scène l’héroïne. Elle s’appelle Florencia. Elle nous vient tout droit d’argentine. Elle est venue s’installer dans la région pour y découvrir ses secrets et les traces de la partie suisse de sa famille. Ses ancêtres s’étaient expatriés en Argentine, mais pour une raison que l’histoire ne dit pas, elle à été contrainte de revenir en Suisse.

Que dire sur Florencia, sinon qu’elle est belle avec de longs cheveux sombres légèrement ondulés. Son regard pouvait paralyser bien des hommes à croire qu’elle les avait volé à un basilic.

Comme Leonardo, elle aimait se promener dans les sentiers de la région et quand la pluie l’empêchait de sortir, elle adorait se plonger dans des livres aux histoires fantastiques. Pourtant ce n’est pas durant une de ses ballade qu’elle croisa Leonardo, mais plutôt lors d’une soirée Tango. Le jeune italien ne connaissait pas cette musique qui n’est pas vraiment celle qu’il écoute d’habitude, mais un de ses amis lui avait proposé cette sortie en jouant avec sa curiosité.

Comme beaucoup, il tomba sous le charme des yeux de Florencia à peine leurs regard se croisèrent. Pourtant il ne se laissa pas déstabiliser. Il se décida de l’aborder. Il fit un crochet par le bar pour commander 2 caïpi et lui en offrit une comme ça franco. Surprise par cette audace dont elle n’avait pas l’habitude, elle partagea ce verre et lui proposa un petit défi en l’invitant à danser.

Après un début timide et maladroit, elle lui donna quelques conseils et ses pas de danse s’améliorèrent, ils devinrent plus sur. Florencia tombait sous le charme de cet homme. La chaleur de la soirée les amena à s’embrasser et à passer une nuit que je vous laisse imaginer.

Un jour qu’il était chez sa nouvelle copine, Leonardo découvrit un livre qui l’intrigua. Il s’agissait d’une histoire de marin. L’histoire d’un marin hollandais de Franecker qui avait navigué sur les 7 mers. Un passage qui tenu en haleine Leonardo fut l’évocation du légendaire navire mené par le capitaine au long cours Barens Fokke. Le nom de ce capitaine de la compagnie néerlandaise des indes orientales ne vous dit peut-être rien mais vous avez certainement déjà entendu parlé du Hollandais volant, son navire qu’on croyait capable de voler. On disait cela car il battait tous les records pour effectuer le trajet de la Hollande à l’ile de Java.

Le jeune marin du livre avait vu le hollandais volant, lui qui se contentait d’une petite chaloupe était tombé fou d’amour pour ce bateau au lignes fines. Dès son retour au village, il racontait avec fierté son aventure du jour et voulait absolument revoir ce navire à son retour en hollande pour embarquer à son bord. Malheureusement, il appris peu de temps après que le navire avait disparu corps et âmes. Malgré cela, il se mit à écrire sur sa belle rencontre marine qui l’avait rendu fier.

Leonardo avait pris bien du temps à lire ce livre si bien que Florencia avait eu le temps de préparer une prochaine balade qui allait leur faire découvrir une nouvelle légende de la région ajoulote.

Un pays de légendes, je ne parles pas ici de Terre du Milieu ou de Poudlard, mais bien de notre petit coin de pays. Retrouvons nos chers Leonardo et Florencia. Souvenez vous, elle voulait lui faire découvrir une nouvelle aventure. Il partirent donc en direction de Boncourt vers une tour que tous ici vous connaissez certainement, la tour de Milandre.

C’était un soir de pleine lune et ils avaient prévus de passer cette belle nuit d’été à la belle étoile. Ils se posèrent au milieu d’un champs non loin de la tour. Ils passèrent un moment à regarder la lune et les étoiles. Florencia était bien fatiguée et s’endormit bien vite, mais Leonardo avait quelques soucis à trouver le sommeil et se dit qu’une petite promenade allait l’aider.

D’un coup il vit une lumière intense venir de la forêt, une lueur d’un éclat éblouissant. Il décida de s’en approcher par curiosité. Plus il avançait, plus il arrivait à distinguer les contours d’un magnifique joyau. Il se demandait ce que pouvait faire un trésor ainsi au cœur de cette forêt. Au moment ou il mit la main dessus, il entendit un cri strident qui lui glaça le sang et reçu un grand coup sur la tête qui le fit s’évanouir.

De son côté Florencia se réveilla en sursaut. Elle venait de faire un rêve étrange ou plutôt un cauchemar. Elle avait vu Leonardo se faire enlever par une créature étrange, elle avait également eu la vision d’une porte dans un souterrain avec le numéro 11. Qu’es que cela pouvait bien signifier ? Elle voulait se tourner vers son ami, mais il n’était pas là…

Au début, elle paniqua un peu, elle pensait à ce qui aurait pu lui arriver, elle l’appela de vive voix « Leonardo, Leonardo !!!». Elle pensa à l’invitation qu’il lui avait faite quelques jours auparavant pour passer un week-end à Paris. Elle rêvais depuis toujours de visiter cette ville lumière, avec le Louvre aux œuvres réalisées par les plus grands maîtres. Mais aussi pour grimper au sommet de la tour Eiffel et contempler toute la ville. Elle rêvait surtout d’une balade le longs des Champs-Élysées.

Elle imaginais aussi qu’après cette balade en arrivant au jardin des Tuileries après la place de la Concorde il la demanderait en mariage. Ça serait magnifique pour elle, elle l’aimait cet homme. Elle lui pardonnerait même s’il faisait sa demande ailleurs, comme au jardin du Luxembourg ou à Montmartre. Pendant quelques temps, elle avait en tête une chanson qu’elle avait entendu des milliers de fois…

Mais trêve de rêveries, Leonardo a disparu se dit-elle. Elle repensa à son rêve, un souterrain, une porte avec un numéro 11. Elle se dirigea d’instinct vers la tour de Milandre. Elle avait entendu parlé d’êtres étranges qui avaient peuplé la région. Si c’était ça, les heures de Leonardo étaient comptés. Elle vit qu’au cœur de la tour, de la terre avait été retournée récemment. Heureusement, elle possédait une pelle dans son équipement. Une scène lui vint en tête. Celle ou Clint Eastwood dans le bon la brut et le truand dit. « Le monde se divise en 2 catégories, ceux qui on un pistolet chargé et ceux qui creusent, toi tu creuse ».

Elle creusa de toutes ses forces et arriva à un trappe qu’elle ouvrit. Cela menait dans un souterrain. Elle pris sa lampe de poche et commença de descendre au fond de celui-ci. Elle déambula au milieu des roches humides, des toiles d’araignées qu’on aurait pu croire géantes au vu de la résistance des fils. Après un moment elle arriva devant une série de porte. Les mêmes que dans son rêve. Alors elle accéléra à la recherche de la porte 11. Elle y arriva enfin.

Mais elle ne pouvait pas passer cette porte sans se préparer un minimum à ce qu’il y peut y avoir de l’autre côté. Si ce que disent les légendes est vrai, les lieux seraient hantés par une vouivre. Plus personne n’y croit de nos jours, mais les coïncidences étaient trop flagrantes pour ne pas y croire. Elle tenait dans une main une pelle et dans l’autre une lampe de poche. Serait-ce suffisant pour terrasser cette bête.

Elle donna un grand coup dans la porte et elle vit une femme d’une grande beauté. La vouivre avait encore sa forme humaine. Leurs yeux se croisèrent. Ils se regardèrent intensément. Florencia semblait posséder l’avantage face aux mains nues de la vouivre, mais elle savait que son adversaire pouvait reprendre sa forme reptilienne à tout moment.

Leonardo était dans la même pièce mais était comme paralysé. Sans doute à cause d’un enchantement de la vouivre.

Florencia était toujours face à son adversaire. Elle avait un plan. Elle asséna un coup avec sa pelle sur la vouivre qui la fit s’évanouir un instant. Florencia s’approcha alors de Leonardo et tenta de l’emmener avec lui, mais l’enchantement était puissant et pas moyen de le libérer par la force.

La vouivre reprenait gentiment ses esprits, mais notre héroïne avait une idée qui pourrait sembler saugrenue et inadaptée, mais elle embrassa Leonardo. Un vrai baiser rempli d’amour. Ça avait marché, il était libéré. Mais cela avait aussi précipité la transformation de la vouivre. Plus de temps à perdre, il fallait fuir. Ils se précipitèrent vers la sortie.

La vouivre sous cette forme avait bien des difficultés à se mouvoir dans un souterrain. Elle ne put les rattraper et heureusement pour Florencia et Leonardo, les vouivres ne crachent pas de feu comme les dragons. Ils arrivèrent donc sans grands maux à l’air libre. Ils refermèrent la trappe et remirent une bonne couche de terre par dessus.

Après ces aventures Leonardo pris Florencia dans ses bras. Puis il se mit à genou et demanda sa main. Elle accepta bien évidement, même s’il n’avait pas de bague, il avait juste pris l’anneau de son porte clé. Mais il savait qu’après ces émotions, c’était à cet instant qu’il devait faire sa demande.

Ils se marièrent donc et passèrent certainement une belle lune de miel. Pour respecter leur intimité, je ne dévoilerai pas où et je ne dirai pas combien ils prévoient d’avoir d’enfants.

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